Objectifs #1:
pour le bien voir et le mieux vivre du patient

AMENER LA PRÉVENTION AU CŒUR DES TERRITOIRES

Quoi ?
Permettre à l'opticien en mobilité d’aller à la rencontre de toutes et tous pour les sensibiliser à l’importance de prendre soin de leur vue. 

Comment ?
Une démarche de l’aller-vers interventionnelle basée sur la réalisation de campagnes de dépistages visuels intégrant un examen de la réfraction quel que soit le lieu d’intervention (domicile, établissements médico-sociaux et de santé, entreprises, écoles, maisons de santé pluridisciplinaires, mairies, pharmacies…)

Pour quels impacts durables ?
Freiner l’expansion des troubles visuels comme la myopie et la presbytie ou encore “repousser” des pathologies oculaires liées au vieillissement aux symptômes parfois irréversibles.

ACCENTUER LA COLLABORATION DES PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE VIA LA TÉLÉ-EXPERTISE

Quoi ?
Décloisonner les corporatismes, ouvrir le dialogue et la coopération entre les professionnels de santé de la filière en santé visuelle.

Comment ?
L'opticien en mobilité sera autorisé à réaliser une consultation en télé-expertise avec un ophtalmologiste pour un renouvellement d'équipement optique ou pour la réalisation d’examens complémentaires (examen de la réfraction, mesure de la tension intra-oculaire, instillation de gouttes dilatantes sauf contre-indication médicale, photographie du segment antérieur, photographie du fond d'œil) en étendant les accords de télémédecine existants aux opticiens en mobilité et en formalisant un nouveau protocole de coopération entre les opticiens en mobilité et les ophtalmologistes.

Pour quels impacts durables ?
Améliorer l’accès aux soins visuels des patients dans l’incapacité de se déplacer (personnes âgées ou handicapées), vivant en établissement ou à domicile et dans des déserts médicaux (personnes isolées).

PROMOUVOIR UNE PRATIQUE ÉTHIQUE DU MÉTIER

Quoi ?
S’appuyer sur des professionnels de santé de proximité de confiance proposant un service éthique, réalisé avec bienveillance sur les lieux de vie dans le respect de la confidentialité des échanges, la sécurité et le confort du patient et les conditions d'hygiène.

Comment ?
Créer un organe de surveillance garant du maintien d’une qualité de service de haut niveau par l’adoption et le respect des professionnels du secteur à une charte éthique et un référentiel qualité de bonnes pratiques.

Pour quels impacts durables ?
Instaurer un climat de confiance mutuelle entre l’opticien en mobilité et son écosystème (patients, aidants, professionnels de santé, tutelles, tiers de confiance).

Objectifs #2:
pour la valorisation du métier et la reconnaissance du service

SOUTENIR LA MOBILITÉ PAR LE FINANCEMENT DE NOUVEAUX ACTES

  • Rémunérer l’acte de demande de téléexpertise par l’opticien en mobilité vers l’ophtalmologiste : valorisé 39€/ téléexpertise/ patient.
  • Mettre en place un forfait de prise en charge du service d'optique à domicile notamment dans le cadre du 100% santé incluant la mesure de la réfraction.
  • Créer une indemnité kilométrique de dédommagement du déplacement au même titre que les autres professionnels de santé paramédicaux se déplaçant sur les lieux de vie.

RENFORCER LA FORMATION DES OPTICIENS LUNETIERS

  • Intégrer dans la formation des opticiens-lunetiers l’exercice du métier en mobilité par la création d’une unité d’enseignement spécifique dans le tronc commun des cursus de formation initiale afin de sensibiliser les professionnels de santé aux savoir-faire et savoir-être spécifiques à la prise en charge d’un patient sur son lieu de vie ou son lieu de travail.

  • Dans le cadre de la téléexpertise, créer et proposer un module de formation suivi par l’opticien en mobilité et réalisée par un médecin ophtalmologiste visant à l’utilisation des appareils nécessaires à la réalisation des relevés et de l'imagerie.

FAVORISER ET SÉCURISER LES ÉCHANGES ENTRE LES PROFESSIONNELS DE LA FILIÈRE

  • Fluidifier les échanges d'informations entre professionnels de santé, intervenants, patients ou aidants pour faciliter la compréhension et le suivi de la prise en charge en s’appuyant sur les messageries et logiciels recommandés par le gouvernement.